Quand va t-on finir de s’extasier devant des papas, qui donnent un bain à leur bébé, jouent avec leur progéniture, passent l’aspirateur ou dans le meilleur des cas prennent un congé parental ?
Combien d’entres vous s’extasient devant une femme qui change une couche ?
Peu !
Bref, il serait temps d’arrêter de cataloguer ces pères comme des êtres en devenir.
Depuis plus de 20 ans, la notion de chef de famille a disparu et pourtant, de génération en génération, l’homme a du mal à investir la sphère familiale. On nous assène à base d’enquêtes sur ces « nouveaux papas », ces hommes, à part, qui ne sacrifient plus leur famille au profit de leur travail. Je demande à voir.
A l’inverse, existe-t-il des études sur ces mères qui investissent pleinement leur maternité ? Sur le pourcentage de femmes qui épousent leurs fonctions maternelles ? Absurde me direz-vous.
Combien d’années allons nous encore laisser à l’homme, la nécessité d’être père au quotidien ? Il paraîtrait que 8 hommes sur 10 consacreraient du temps à jouer avec leurs enfants … bien … je vois que nous progressons. Moi aussi j’aimerais passer mon temps à jouer avec mes enfants … sans me soucier du quotidien.
Certains contextes familiaux poussent les hommes à assumer plus ou moins intelligemment leur paternité. L’homme et la femme s’éloignent toutefois lorsque l’on touche à la vie de famille.
Mais arrêtons de traiter ces pères comme des petites choses fragiles. Arrêtons de sublimer ces « nouveaux » pères. Pousser les portes de la paternité ne relève pas de l’exploit.
Héléna