Soulagées ou euphoriques, sereines ou débordantes d’appréhension, nous voilà désormais mères. Le voyage est terminé, les chemins d la maternité débouchent vers un océan d’inconnu. Aucun mot ne saurait traduire notre émotion à cet instant précis.
Les premières heures sont celles de la découverte. On fait connaissance, on s’imprègne d’odeurs, tels des animaux.

Entrer dans notre nouveau rôle de parents ne passe pas par un investissement à 100% de notre fonction maternelle. Devenir mère n’empêche pas de rester femme.

A contrario, rappelons que la sexualité ne rime pas toujours avec plénitude. Si la sexualité au cours de la grossesse est parfois problématique, le tabou pèse encore pendant les mois qui suivent l’accouchement. Et les femmes sont malheureusement encore peu nombreuses à oser en témoigner. Il est important de ne pas tomber dans l’engrenage du « No sex ».

Plusieurs facteurs peuvent intervenir.

La peur, un sentiment naturel
La peur de la douleur est incontestablement un frein à la reprise d’une sexualité épanouie. Points de suture, épisiotomie, césarienne, hémorroïdes et saignements sans fin nous cantonnent dans un mauvais rôle. On dit souvent qu’il faut du temps pour se remettre d’une telle épreuve.

Fatigue et baby blues, une libido au point mort
Le retour à la maison s’accompagne naturellement d’une fatigue liée aux derniers mois de grossesse et à l’accouchement. On se sent souvent perdue, seule et désespérée. On retombe dans la vie, la vraie, celle qui nous enchaîne à des tâches fastidieuses avec le linge à laver, à repasser, les courses à faire, les repas à cuisiner …. parce que c’est cela notre quotidien.Certains événements nous paraissent insurmontables. Il n’y a pas de wonder maman. Dans ce  contexte, faire une place aux relations sexuelles est indispensable. Etrange constat que d’imaginer paradoxalement que c’est le sexe qui nous a amenés à ne plus avoir de relations sexuelles.

Rester amants tout en devenant parents n’est à priori pas un cheminement naturel.
Par contre ne jamais rompre le lien est le sage conseil à broder au fond de son cœur.
Se confronter à l’exercice maternel ne s’avère pas aussi aisé qu’il n’y paraît. On a tendance, les premières semaines, les premiers mois, à vivre en interaction avec son bébé, ce petit être est déjà inscrit dans nos fantasmes.

Devenir parents, c’est rencontrer des obstacles, mais c’est aussi accepter de faire des erreurs. C’est le métier de toute une vie.

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grossesse et accouchement

Alors là je dis : Hallucinant !

« Une Polonaise en état d’ivresse a accouché d’une petite fille qui est venue au monde avec 2,9 grammes d’alcool par litre de sang, a annoncé mardi la police de Varsovie.

Les médecins de l’hôpital d’Otwock, une localité de banlieue de Varsovie, ont alerté la police de l’admission lundi d’une femme enceinte en état ivresse.

« Une prise de sang a révélé que la mère, âgée de 38 ans, avait 1,2 grammes d’alcool au moment de l’accouchement », a déclaré une porte-parole de la police de la capitale, Dorota Tietz.

La mère risque jusqu’à 5 ans de prison pour avoir mis en danger la vie et la santé de sa fille, a-t-elle précisé.

« La vie de l’enfant n’est pas en danger immédiat, mais les médecins craignent pour les effets sur son développement », a-t-elle ajouté. »

Source AFP Varsovie

 

 

bracelet electronique contre les rapts d\'enfants

« La vie est un long fleuve tranquille » … qui n’a jamais eu la hantise que son bébé soit échangé avec un autre ? Même si dans les faits ces actes sont rarissimes, l’angoisse demeure.

Afin d’éviter les enlèvements de bébés, la maternité de l’hôpital de Montfermeil-Le Raincy (93) qui affiche plus de 2000 accouchement par an, propose (avec l’accord des parents) depuis l’année dernière (11 avril 2007) à tous les parents un bracelet électronique très léger (12g), qui se fixe à la cheville de leur bébé et qui sonne si un adulte emmène le bébé hors du périmètre de sécurité.
Ce bracelet est alimenté par une pile qui envoie un signal toutes les secondes à des capteurs repartis dans l’établissement permettant ainsi de localiser l’enfant à tout moment. Dès que le nourrisson sort de la zone protégée ou si l’on tente de lui enlever le bracelet, l’alarme retentit dans le poste de contrôle du personnel soignant et les ascenseurs se bloquent immédiatement.
D’après la ville de Montfermeil, le coût reviendrait à 5/7 euros par naissance et serait entièrement pris en charge par l’hôpital.

Les mamans ne semblent pas angoissées à l’idée d’être ainsi reliée à leur enfant.
Il est vrai, que la maternité de Montfermeil a, par le passé, été confrontée par deux fois, à des rapts de bébés en 2002 et 2007 et les traumatismes sont toujours bien présents.
Ces bracelets électroniques ont été élaborés par la société française Blue tag : 

L’hôpital d’Akershus (près d’Olso) qui affiche quant à elle pas loin de 4200 naissances par an, va elle aussi s’équiper, de capteurs anti-vol de nouveaux-nés.
Selon le directeur de l’hôpital « il y a eu une période où la Norvège a connu plusieurs enlèvements de nouveau-nés et nous tenons à éviter cela».

un bracelet électronique contre les rapts de bébés dans les maternités

Olivier Laban-Mattei AFP ¦ Un nourrisson porte un bracelet électronique à la cheville, le 11 avril 2007 à l’hôpital intercommunal du Raincy-Montfermeil

 

bebe de magrossesse.com

Bienvenue choupinette,

Le 18 avril naissait une petite fille au doux prénom de Clara à qui je souhaite une vie faite de bonheur, d’amour et de prospérité.

Arrivée avec 21 jours d’avance, cette petite puce fait la joie de ses parents.
La vie n’est pas un long fleuve tranquille mais rien n’est plus doux que le sourire d’un enfant, rien n’est plus apaisant que son souffle tranquille
L’enfant rayonne et de sa force nous puisons notre énergie. 
Parce qu’un bébé seul n’existe pas, Floriane je vous souhaite tout le bonheur du monde … et vous y avez grandement le droit.
 
Amitiés les plus sincères
Héléna

 

En feuilletant les pages d’un magazine, je suis tombée sur cette pub, qui m’a plutôt surprise : un lait spécialement dédié à la  maman comme son nom l’indique.

lait lactel maman


Lorsque j’étais enceinte, je culpabilisais de ne pas boire suffisamment de lait comme le préconise la sphère médicale, et pourtant aucun lait « maman » n’existait alors. Je me disais que pour le développement osseux de mon bébé, je ne pouvais pas faire l’impasse sur ce liquide blanc. 2 grands verres dans la journée et j’avais l’impression d’avoir fait ma béa et pour cause, je n’ai jamais pu digérer le lait.
Après mon accouchement, j’ai remis cela … car c’était « bon lorsque l’on allaite » 

Mais jusqu’où iront les marques ? Je trouve assez décevant de jouer ainsi notre crédulité.
A quand maintenant un lait « mamie » pour lutter contre l’ostéoporose?

Héléna 

un papa et son bébé

Quand va t-on finir de s’extasier devant des papas, qui donnent un bain à leur bébé, jouent avec leur progéniture, passent l’aspirateur ou dans le meilleur des cas prennent un congé parental ?

Combien d’entres vous s’extasient devant une femme qui change une couche ?

Peu !

Bref, il serait temps d’arrêter de cataloguer ces pères comme des êtres en devenir.

Depuis plus de 20 ans, la notion de chef de famille a disparu et pourtant, de génération en génération, l’homme a du mal à investir la sphère familiale. On nous assène à base d’enquêtes sur ces « nouveaux papas », ces hommes, à part, qui ne sacrifient plus leur famille au profit de leur travail. Je demande à voir.

A l’inverse, existe-t-il des études sur ces mères qui investissent pleinement leur maternité ? Sur le pourcentage de femmes qui épousent leurs fonctions maternelles ? Absurde me direz-vous.

Combien d’années allons nous encore laisser à l’homme, la nécessité d’être père au quotidien ? Il paraîtrait que 8 hommes sur 10 consacreraient du temps à jouer avec leurs enfants … bien … je vois que nous progressons. Moi aussi j’aimerais passer mon temps à jouer avec mes enfants … sans me soucier du quotidien.

Certains contextes familiaux poussent les hommes à assumer plus ou moins intelligemment leur paternité. L’homme et la femme s’éloignent toutefois lorsque l’on touche à la vie de famille.

Mais arrêtons de traiter ces pères comme des petites choses fragiles. Arrêtons de sublimer ces « nouveaux » pères. Pousser les portes de la paternité ne relève pas de l’exploit.

Héléna

 

… qu’un jour la santé des femmes soit au rang des priorités !

Maman et bébé

Nous vivons dans un pays où la prise en charge durant la grossesse est sans conteste excellente et surtout qualifiée ..
Au regard de certaines conditions de vie, nous ne sommes pas à plaindre … loin de là.
Savez vous que chaque année, 536 000 femmes meurent de causes liées à la grossesse ?

Je trouve insoutenable qu’aujourd’hui tant de femmes puissent encore perdre la vie en souhaitant la donner, intolérable que tant de bébés puissent mourir à la naissance («plus de 4 millions de nouveau-nés meurent au cours des premiers jours ou des premières semaines de vie.»)
Mais où sont les droits de la femme ? Il paraîtrait qu’un décès sur trois dus à la grossesse et à l’accouchement pourrait être évité si les femmes pouvaient utiliser des moyens de contraception efficaces.

Une femme qui meure, c’est chaque année, plus d’un million d’enfants orphelins de mères.

Je sais que ce billet n’est pas en lien avec le sujet de ce blog, mais, en tant que mère, je suis révoltée par tant d’injustice.
Sauvez une mère c’est aussi sauver un enfant …

Héléna

Source UNEFPA, OMS

 

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La grossesse nerveuse est un phénomène psychique. Désirant fortement un enfant, une femme peut inconsciemment forcer la nature au point de se sentir enceinte. Des symptômes plus ou moins perceptibles (nausées, sensation de fatigue, fringales, prise de poids …) laissent la femme penser qu’elle est réellement enceinte.

La grossesse nerveuse ou plus communément appelée « couvade » chez l’homme est un phénomène courrant et parfois impressionnant. Leur femme est enceinte et c’est lui qui vit pleinement ces instants. C’est ce qui semble frapper le mari de Lisa Marie Presley, actuellement enceinte de jumeaux. Lisa Marie Presley aurait déclaré que son mari développerait les mêmes symptômes qu’elle, «Il sent son ventre grossir et a un appétit grandissant. Il a des envies et des nausées.»

On ne pourra pas dire que Monsieur ne s’est pas investi durant la grossesse … Il paraît toutefois que ce symptôme disparaît chez l’homme à la naissance de son enfant.

Héléna

Avec Valérie, mon artiste préférée, nous travaillons sur un projet plutôt sympa : une Bande Dessinée. Ce projet est né d’une rencontre et pas n’importe laquelle… dans la répartition des tâches, elle dessine et j’écris.  Bon, jusque ici, rien de très original dans le concept me direz-vous et vous avez raison.

Pour le moment nous sommes en phase de « procréation », mise en place des idées, des personnages, de la chronologie de l’histoire …

Je découvre un nouveau monde, de nouveaux auteurs, des illustrateurs extraordinaires. Mon fils, passionné de BD, de mangas, m’ouvre les portes de sa bibliothèque. Nous échangeons merveilleusement. C’est fabuleux.

Ce nouveau départ m’excite follement.

Héléna

C’est suite à une annonce dans mon hebdo féminin préféré que je me retrouve mardi 11 mars, rue d’Ulm, salle des Résistants avec Marie Darrieussecq et son invité, un psychanalyste, pour une séance de travail sur l’écriture, le nouveau roman, le rapprochement entre Nathalie Sarraute (un des plus grands écrivains de notre siècle) et Lacan. Tout un planning, me direz-vous.

Surprise dans un premier temps car je ne m’attendais pas une telle séance mais très vite cette jeune auteure a su capter son public. Public essentiellement constitué de femmes dont la moyenne d’âge se situait autour de 50 ans. Subsistaient néanmoins quelques jeunes étudiantes attentives aux propos de Marie Darrieussecq et qui prenaient consciencieusement des notes.

J’ai découvert Marie Darrieussecq en lisant « Truismes » puis « Le bébé » que j’ai lu sans jamais lever le nez de mes pages imprimées. C’est un livre émouvant, drôle et surtout déculpabilisant.

Cette séance n’était pas d’un accès très facile, mais elle a au moins le mérite d’exister.

Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici quelques-unes des notions abordées : Tout est-il que langage ? Que se passe-t-il quand on parle ? Le refoulement …

Bon après tout, il en faut pour tout le monde.

Merci à vous Marie.

Héléna